22 ans de réclusion criminelle ont été prononcées hier soir à l’encontre d’Iréné Tonchané, 42 ans. Une peine assortie d’une interdiction de détention d’arme de 15 ans.
La Cour d’Assises de Nouméa l’a reconnu coupable du meurtre de son frère aîné Anatole la nuit du 21 au 22 juin 2018 à la tribu de Mya à Canala. Les jurés ont été convaincus qu’il ne l’a pas abattu accidentellement d’un coup de carabine de calibre 243. La victime, qui était enivrée et qui vociférait, avait été touchée mortellement, à moins de 3 mètres, à l’arrière de la boite crânienne.
Les 3 précédentes condamnations d’Iréné Tonchané pour violences volontaires, dont deux déjà à l’encontre de son frère, ont pesé lourd dans la décision des jurés.
Précisons que le ministère avait requis pour sa part la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 18 ans et d’une interdiction de détention d’arme.
Une dernière affaire qui clôturait la 2e session d’assises de l’année.
