Répondre aux besoins en électricité du réseau public calédonien et de la SLN, c'est le cahier des charges de Nouvelle Calédonie Energie, la société créée pour étudier, organiser le financement, faire construire et exploiter la future centrale pays de Doniambo. Un projet aux enjeux considérables qui vient d'entrer dans une nouvelle phase.
La première série d'études, dite phase "d'esquisse", a permis de dégager une solution énergétique mixte entre le gaz et le diesel. Elle a mobilisé des ingénieurs venus de Lorient, des experts en gaz naturel, des entreprises locales et l'équipe de NCE. Cette première étape a permis d'identifier non pas "la" mais "les" meilleures solutions de centrale et d'infrastructure gaz. Elles sont au nombre de quatre nous a dit le responsable du projet centrale Chris Fouqueray.
Le combustible principal retenu pour le projet est donc le gaz naturel liquéfié (GNL). Et là encore plusieurs options sont sur la table. Il peut être stocké par exemple sur une unité flottante équipée d'un système de regazéification relié directement à un gazoduc. Ou bien stocké dans une structure posée sur le fonds marin. Un gaz naturel qui présente de nombreux avantages selon Chris Fouqueray. Il s'agit d'une énergie fossile propre et au total un mix énergétique gaz-diesel qui selon les experts réduit considérablement l'impact environnemental de la future centrale.
Quant à l'option supplémentaire qui va encore nécessiter des études approfondies cette année, c'est celle de l'énergie photovoltaïque. Elle est plus complexe car elle nécessite une grande surface de panneaux solaires disponible. Or le site le plus proche est situé au nord de Païta. Et nécessiterait la construction d'une ligne haute tension dédiée sur une cinquantaine de kilomètres.
Quoi qu'il en soit le choix final de la technologie et le lancement des appels d'offres doit intervenir selon le calendrier prévu au quatrième trimestre de cette année. Le raccordement de la centrale au réseau électrique est programmé pour 2023.