Après la sécheresse entre 2017 et 2019, ce sont les intempéries qui ont fortement impacté l’agriculture ces derniers mois. Avec les fortes pluies des mois de juillet et aout qui ont entrainé de lourds dégâts sur les récoltes. Certains agriculteurs ont tout perdu à l’image de Marc David Ollivier, un jeune exploitant agricole de Méaré à La Foa. A cause des inondations son champs situé en bord de rivière a été recouvert de pierre.
Pour leur venir en aide l’Agence Rurale et l’Etat ont mis en place un plan de relance. Sur 300 millions, l’Etat apporte son aide exceptionnelle à hauteur de 180 millions. Pour l’Agence rurale qui participe à hauteur de 120 millions l’aide de l’Etat est une bouffée d’oxygène, même si les intempéries ont causé des dégâts s’élevant à plusieurs milliards de Francs.
Dès le lendemain des intempéries, Gérard Pasco, le président de la Chambre d’Agriculture et de la Pêche avait entrepris les démarches pour indemniser les agriculteurs.
Mais au-delà de se plan de relance c’est toute l’agriculture qui doit être repensée à souligné Lionnel Brinon, le président de l’Agence Rurale. Le député de la 2nde circonscription, Nicolas Metzdorf, s’interroge quant à lui sur la compétence de l’impact du changement climatique.
Le Haut-commissaire a rappelé que cette aide était exceptionnelle car la compétence de l’agriculture appartient à la Nouvelle Calédonie, pour autant il s’est engagé à mettre en place un conseil d’administration de l’ADRAF, l’Agence de Développement Rurales et de l’Aménagement Foncier pour explorer les pistes qui pourraient être mises en place pour aider les agriculteurs.
