Thématiques
Sous-titre
Le collectif Agissons solidaires, qui réunit notamment les organisations patronales et les chambres consulaires, réagit aux chiffres rendus publics hier par la CAFAT. La Caisse a réalisé des estimations du surcoût engendré par certaines mesures pr...
Contenu structuré

C'est le collectif Agissons solidaires qui était en première ligne de la contestation de la réforme portée par Milakulo Tukumuli et l'Eveil océanien. Après une mobilisation massive et des débuts de discussion, le cadre législatif du projet avait été adopté à l'unanimité au congrès mais c'est bien la délibération d'application de ce texte, laquelle fixe les détails des mesures qui entrent en vigueur, qui provoque aujourd'hui des réactions en chaîne. Et notamment les amendements qui prévoient la généralisation du régime de prestation en espèces et la réduction de la carence de 11 à 1 jour. La CAFAT a chiffré le coût supplémentaire engendré par ces mesures pour le régime et ce sont des chiffres choquant estime Mimsy Daly, présidente du Medef, qui considère que ces dépenses supplémentaires sont inopportunes dans le contexte du déficit abyssal du régime. Le collectif réclame des études fiables comme préalable à toute modification du système et dénonce l'absence de discussions.


Pour l'instant aucune date n'a été fixée pour la deuxième lecture du projet par le congrès. Mais Agissons solidaires rconsidère que la délibération d'application de la réforme n'est pas acceptable en l'état, et envisage de réunir les travailleurs dans un délai court avant d'envisager la suite.


6 mois après la mobilisation des chambres consulaires et des organisations patronales le projet de réforme suscite donc toujours autant d'interrogations.

image archive
Agissons solidaires : "les chiffres de la CAFAT sont choquants"