Une cérémonie présidée par le maire, Willy Gatuhau, en présence de nombreuses autorités civiles et militaires pour un moment chargé d'émotion et de solennité, auquel assistaient le sénateur Pierre Frogier, le 2ème vice-président de la Province Sud, Gil Brial, le Général Matthéos, commandant la Gendarmerie en Nouvelle-Calédonie, mais aussi des représentants du Mont-Dore et de Dumbéa.
Toutes les conditions étaient réunies pour célébrer dignement la fête nationale estime Willy Gatuhau
Et lors du vin d'honneur qui a suivi cette cérémonie, le sénateur Pierre Frogier a pris la parole pour s'interroger, à l'occasion de la fête nationale, sur "qu'est-ce que c'est d'être français"
"Être Français sur le sol de France, c’est être écartelé entre le Nord et le Sud, entre la mer et la terre, c’est appartenir à une France diverse poussée trop souvent jusqu’à la division, c’est appartenir à une France qui aime rassembler les contraires.
Il y a, au cœur de la France, quelque chose qui la dépasse car la France a toujours été hantée par une aspiration à l’universel.
Mais c’est une tâche ardue de vouloir rester soi-même tout en essayant de s’ouvrir aux autres pour faire de la France ce qu’elle a toujours rêvé d’être : un modèle d’humanité et de diversité.
C’est ce que traduit le mot "fraternité" dans la devise de la République
Être Français sur cette terre de Nouvelle Calédonie, c’est se reconnaître dans notre hymne "Soyons unis, devenons frères"
Devenir frères :
C’est vouloir tous vivre sur cette terre mais pas de la même manière
C’est faire partie de la même famille, en assumant nos différences.
Mais c'est aussi s’entendre sur nos divergences pour en limiter les effets.
C’est nous donner la possibilité de reconnaitre nos légitimités, d’en être fiers et d’être capables de les additionner pour que la Nouvelle-Calédonie en soit plus forte.
Après avoir affirmé, à 3 reprises, notre volonté de rester français, nous avons maintenant l’obligation de rechercher un nouveau contrat social, une nouvelle solution d’avenir.
Alors approprions-nous cette ardente exigence de "fraternité", synonyme de vivre-ensemble, de tolérance et de respect de l’autre."
Présents également les "bagpipers" de la Royal Australian Air Force qui ont proposé une marseillaise au son de leurs cornemuses
Une très belle cérémonie du 14 juillet à laquelle assistaient notamment 17 collégiens de la classe défense du collège Gabriel Païta, les élèves de l’école Enrich Ohlen mais aussi les jeunes sapeurs-pompiers de la commune
Le Maire de Païta a proposé à Elizabeth Nouar, la directrice de Radio Rythme Bleu, de déposer une gerbe conjointement avec lui,