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La Direction du Travail et de l'Emploi vient de sortir son bilan social annuel. Sur l’ensemble de 2018, 35 conflits sociaux ont été comptabilisés, ce qui représente 198 jours de grève.
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Hausse de la conflictualité et reprise de l’activité conventionnelle, c’est ainsi que se résume l’année 2018 sur le front social, au regard du bilan annuel des relations sociales dans le secteur privé en Calédonie et de la négociation collective.


Réalisés par la Direction du travail et de l’emploi, ces documents donnent une image non-exhaustive de la situation puisqu’ils se basent sur les protocoles de fin de conflit remis par les entreprises, cahiers de revendications déposés par les organisations syndicales ou même encore, les articles de presse.


On en retient que 111 cahiers de revendications ont été déposés dont 76 avec préavis de grève et que 39 protocoles de fin de conflit, concernant 35 entreprises – chiffre en hausse – ont été déposés à la DTE. Tous n’ont toutefois pas débouché sur une grève. 


Le secteur du commerce et les entreprises de plus de 50 salariés ont été les plus impactés, avec toujours une forte prédominance des revendications relatives aux salaires et aux primes. 


Sur l’ensemble de 2018, 35 conflits sociaux ont été comptabilisés, ce qui représente 198 jours de grève et 4.443 jours non travaillés et perdus – des chiffres en augmentation par rapport à 2017 qui avait déjà amorcé une hausse de la conflictualité dans le secteur privé. 


L’USOENC a été le syndicat le plus actif avec 30% des cahiers de revendications déposés, devant l’USTKE 17%.


Par ailleurs, 7 mouvements de grève ont été menés en intersyndicale et la DTE est intervenue dans 17 situations conflictuelles et autant en situation de conseil.


Une année 2018 qui se caractérise aussi par le maintien de la dynamique de la négociation dans la plupart des branches professionnelles, autour toujours des salaires en tête puis la classification ou encore la formation professionnelle.


Dans le détail, 20 avenants de branche ont été conclus en 2018 contre 22 en 2017. 


Une stabilité que l’on retrouve aussi au niveau des accords collectifs d’entreprises signés en 2018 et qui sont de l’ordre de 335, contre 334 en 2017. 


Dans de nombreuses branches, l’augmentation du SMG notamment a entrainé une baisse des écarts avec les minimas conventionnels. 


Et enfin, les salaires ont augmenté de 0,53% en moyenne en 2018 dans les branches professionnelles, c’est moitié plus qu’en 2017 mais bien en-deca des 0,77% enregistré en 2015.

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Bilan social 2018