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Le conseil d'administration d'ERAMET n'a pas déclenché le plan de sauvegarde qui aurait enclenché la fermeture de la société. La SLN va rester sous surveillance "rapprochée", le temps de constater si le plan de sauvetage produit ses effets.
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Réuni hier soir pour nous, à Paris, le conseil d'administration d'ERAMET s'est penché sur la situation de la SLN qui perd environ 1 milliard CFP par mois, après sept exercices consécutifs de déficit. L'hypothèse d'une procédure de sauvegarde auprès du tribunal du commerce, avait été envisagée, mais elle n'a pas été retenue.


C'est une bonne nouvelle, puisque le plan de sauvegarde (qui passe – rappelons-le – par l'augmentation du temps de travail, la hausse des exportations et la réduction du coût de l'énergie) aurait été le premier pas vers des licenciements et la fermeture de la société mais la SLN reste toutefois sous surveillance, le temps de voir si le plan de sauvetage produit ses effets.


En volume, la production a été supérieur à la même période en 2018 mais la qualité n'a pas été au rendez-vous compte tenu du manque de minerai venant de la côte est et notamment de la mine de Thio touchée par les grèves. Résultat : le chiffre d'affaire est en baisse de 5% et la SLN a continué de perdre plus d'un milliard CFP par mois en ce début d'année.


Malgré tout, Christel Bories, la PDG d'Eramet estime que l'accord sur le temps de travail commence déjà à porter ses fruits et que la SLN a commencé à travailler à plein en juin. Christel Bories pense que la SLN peut revenir à une trésorerie positive rapidement, "voir même dès la fin de l'année" si la société opère sans grève et qu'un accord est trouvé pour réduire le coût de l'énergie.

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Bonne nouvelle pour la SLN