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Charles Germain est venu témoigner de son expérience de quarantaine à Carry le Rouet hier soir dans le journal de 17h45. Il avoue que l’expérience a changé certaines de ses habitudes.
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Evacué de Wuhan fin Janvier, le Calédonien a vécu la quarantaine à Carry le Rouet. Il a d’abord témoigné de sa reconnaissance à tout le personnel venu faire l’évacuation, et à celui du centre de quarantaine. "On a été guéri de rien" c’est ce qu’il a rappelé hier, Toutes les personnes évacuées, y compris lui-même, n’ont jamais contracté le virus. Mais il avoue que l’expérience a changé certaines de ses habitudes. "L'expérience n'a pas été traumatisante, certes on a passé 2 semaines en quarantaine, mais ce n'était pas la fin du monde. Il est bien sûr que ça a marqué les esprits. Sans devenir parano on est devenu beaucoup plus vigilant et exigeant sur l'hygiène des mains."


Si Charles Germain est rentré en Calédonie, son épouse est restée à Wuhan. Les conditions sur place se sont améliorées, selon lui. "On a l'impression que c'est là que ça se passe le mieux. C'est là où on a tapé le plus fort pour essayer d'endiguer les choses. Les gens sont confinés à l'intérieur de leur résidence, c'est-à-dire qu'ils n'ont plus le droit de sortir dans les rues. Après un peu plus d'un mois de confinement, toutes les personnes infectées ont quasiment toute été identifiées et mises à l'écart. Il y a quasiment un risque zéro dans les habitations sauf que le confinement continu tant qu'ils n'auront pas fini de traiter les personnes qui sont dans les centres de quarantaine et les hôpitaux."


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C. Germain n'a pas été traumatisé