Les moyens de paiements évoluent en Nouvelle Calédonie. Comme partout, l’argent liquide est petit à petit remplacé par les cartes bancaires et les virements. C’est ce qui ressort de la note qui vient d'être publiée par l’IEOM. Mais les billets ont encore de beaux jours devant eux car ils restent le moyen de paiement privilégié pour les petites sommes. Autre explication : beaucoup de calédoniens en situation de précarité possèdent uniquement des cartes de retraits et non de paiement et enfin la coutume est la raison pour laquelle le billet de 1000 Francs est celui qui circule le plus sur le territoire.
Comment les Calédoniens règlent-ils leurs achats ? C’est la question à laquelle répond la dernière note de l’IEOM qui étudie les mutations des moyens de paiement sur le territoire…
On observe que les changements sont globalement identiques à ce qu’on peut observer dans le monde entier. Les pouvoirs publics poussent à abandonner petit à petit l’argent liquide. Il s’agit d’une question de traçabilité, de lutte contre l’évasion fiscale et contre le financement du terrorisme notamment.
En Nouvelle Calédonie, les achats avec l’argent liquide qu’on appelle les transactions fiduciaires restent bien implantées. Près de 33 milliards de francs circulent en billet soit près de 9 millions de billets. En 2018, l’IEOM a mis 500 000 billets supplémentaire en circulation.
Après le liquide, viennent les paiements par carte bancaire avec 55% des transactions hors billet en 2018. Beaucoup plus qu’il y a une dizaine d’année, c’était 22% environ en 2005. Un report modale lié notamment au frais bancaires qui ont largement diminué.
Derrière suivent les chèques avec 18% des règlements hors argent liquide, ça représente 26 chèques par habitant et par an mais ce nombre tend à se réduire. Quant aux virements, ils sont peu utilisés mais réservés au gros montant. S’ils ne représentent que 13% des transactions, seulement en valeur, ils couvrent 65% du montant.
Une note sur les mutations des moyens de paiement que vous pouvez retrouver sur le site internet de l’IEOM.