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Pour prolonger le dispositif "chômage partiel Covid", le groupe Avenir en Confiance a déposé, sur le bureau du congrès, une proposition de délibération. Il estime que les salariés de ces entreprises sont pris en otage.
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Coup dur pour les salariés des secteurs du tourisme et du transport. Quelque 2000 calédoniens, salariés des entreprises durablement impactés par la crise sanitaire, bénéficiaient depuis plusieurs mois du chômage partiel qualifié de "chômage COVID". Ce dispositif prend fin à la fin de la semaine, le 28 février, et le gouvernement démissionnaire ne peut pas le prolonger. Il ne s’agit pas d’une affaire courante. Les conséquences de la chute du gouvernement sont donc immédiates. C’est ce que souligne un communiqué publié ce matin par l’avenir en confiance qui déclare que "la population ne doit pas subir l’irresponsabilité et la précipitation des indépendantistes."


L’avenir en confiance rappelle que, lors de son discours du week-end dernier, Daniel Goa a eu "l’honnêteté de reconnaitre que les indépendantistes ont fait chuter le gouvernement de manière précipitée et non préparée. Les premières conséquences de cette irresponsabilité sont immédiates."


L’Avenir en Confiance rappelle que le dispositif du chômage COVID a permis de préserver le pouvoir d’achat de plus de 20 000 personnes depuis son instauration et qu’aujourd’hui encore 2 000 personnes en bénéficient. Mais ce dispositif ne peut pas être prolongé par le gouvernement démissionnaire et le groupe Avenir en Confiance prend donc l'initiative. Il a déposé, ce matin, sur le bureau du Congrès, une proposition de délibération pour prolonger de deux mois supplémentaires, le chômage COVID.


Un arrêt du dispositif qui fait également réagir le MEDEF. Pour Mimsy Delay, la présidente de l’organisation patronale, il est urgent qu’un président soit élu à la tête du nouveau gouvernement. Et le temps presse car les entreprises qui vivaient du tourisme n’ont pas toute su ou pu trouver d’autres sources de revenus.


Au-delà du dispositif sur le chômage COVID, le gouvernement ne peut pas, non plus prendre d’arrêté concernant le chômage partiel. Or il doit notamment être demandé par Vale NC à partir du mois de mars et, dans le contexte actuel, l’exécutif ne peut pas, non plus, trouver et flécher, l'argent pour financer ce chômage partiel. Il fallait en effet dégager 600 millions pour la CAFAT.


Et nous reviendrons sur ce dossier demain matin à 7h30. C'est Virginie Ruffenach chef du groupe Avenir en Confiance au Congrès qui sera notre invitée du matin. Elle reviendra notamment sur la proposition de délibération que son groupe vient de déposer.

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Chômage partiel covid. AEC réagit