Ils dénoncent une fermeture injuste et injustifiée sur le plan sanitaire, d’autant que commerçants et restaurateurs ont mis en place un protocole sanitaire très strict - avec le pass pour les restaurants. Les patrons font valoir les lourdes répercussions économiques de ces fermetures à sept semaines de Noël, à un moment où les stocks sont pleins : beaucoup de petites et moyennes entreprises de restauration au bord du gouffre ; des pertes financières conséquentes - le week-end, c’est par exemple 30% du chiffre d’affaires des commerces, et Noël, 60% ; un manque à gagner en termes de recettes, comme la TGC ou les cotisations sociales, et le coût très lourd du chômage partiel. Les trois organisations réclament de la visibilité et la possibilité de travailler. Elles demandent aussi à être entendues, et estiment qu’il faut maintenant apprendre à vivre avec le virus.
La filière du bâtiment lance également un cri d’alarme.
Réunis autour du collectif Alliance Urgence Construction, le secteur du BTP est inquiet. Si plusieurs appels d’offres ont été lancés, pour la filière BTP, il y a aucune réelle visibilité et aucun chantier d’envergure qui permettrait de sauver le secteur de la construction. L’alliance Urgence Construction interpelle sur la nécessité de relancer urgemment les projets d’utilité publique.
