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Les barragistes de la mine SLN vont se constituer en association de loi 1901 afin de demander une expertise de l'impact de l'activité minière sur la commune.
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Ils ont adressé une lettre ouverte au Haut-Commissaire, à la direction de la SLN, de la Dimenc, au président de la Province Nord ainsi qu’aux autorités coutumières. Courrier daté du 28 novembre et dont l’objet est « volonté d’apaisement ». Les barragistes disent qu’ils ne veulent pas que l’économie de la SLN soit en péril mais qu’ils refusent que leur terre devienne stérile.


La lettre commence par rappeler le mouvement entamé en août dernier. Celui du barrage de la mine de Kouaoua. Les manifestants expliquent leurs revendications. Ils parlent de dégâts environnementaux sur la mine Soupir, des sites tabous sur le flan ouest de la montagne et évoquent la présence d’espèces endémiques sur place.


Enfin des propositions sont formulées en fin de courrier. Les barragistes vont se constituer en association de loi 1901. Objectif : solliciter une expertise judiciaire pour évaluer l’impact environnemental des extractions sur Kouaoua.


Et pour montrer cette « volonté d’apaisement », les barragistes vont quitter les lieux pendant 10 jours à réception de cette lettre ouverte. Ils se disent même prêt à mettre fin au barrage le temps de l’expertise, si et seulement si, la SLN renonce à poursuivre judiciairement les barragistes et notamment les sous-traitants et salariés.


Ce qui peut surprendre, c’est la forme du courrier. Il est très administratif et signé par Horlando Nimoiri, le porte-parole des barragistes et envoyé aux médias depuis l’adresse mail de la CST-NC.

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Création d'un collectif à Kouaoua