Depuis la déclaration de l'épidémie en décembre, 1500 cas ont été diagnostiqués, 90 malades ont été hospitalisés au Médipôle dont 7 en service de réanimation.Le cas le plus grave a entraîné la mort d’une patiente le mois dernier.
Une épidémie de type 2 pour lequel les Calédoniens ne sont pas immunisés car la dernière en date remonte à 1998.
Pour faire face à la multiplication du nombre de cas, le gouvernement renforce ses actions de lutte contre la dengue. Le secteur du Grand-Nouméa est le plus concerné mais le reste du territoire n’est pas épargné par la maladie.18 agents seront recrutés dans le cadre du programme provincial d’insertion citoyenne pour faire de la prévention auprès des populations. Les effectifs de la DASS sur le terrain seront doublés. L’épandage dans les quartiers particulièrement touchés sera une priorité des communes. Le gouvernement distribuera également des répulsifs aux populations les plus défavorisées. Enfin, une unité « DENGUE » sera ouverte au Médipôle si le nombre de malades hospitalisés vient à augmenter. Une épidémie coûte en moyenne 1 milliard 600 millions à l’exécutif. Pour le moment, le plan d’actions de l’épidémie actuelle a déjà coûté 100 millions de Francs.
Une dernière épidémie ?
Le gouvernement espère qu’il s’agit de la dernière épidémie de dengue à Nouméa. Le programme Wolbachia débutera en juillet prochain. Des moustiques infectés par une bactérie qui bloque la transmission de la maladie viendront remplacer petit à petit la population d’Aedes aegyptis. A partir de la fin d’année, le nombre de malade de la dengue devrait se rapprocher de zéro si l’épidémie actuelle est maîtrisée avant le lancement du programme. Il est donc important que la population calédonienne continue de se protéger.