Il ressort des premiers éléments de l’enquête que la victime se trouvait à son domicile alors que les membres de la tribu étaient rassemblés dans la maison commune, pour partager le repas.
Pour une raison encore inconnue, un jeune âgé de 20 ans, neveu de la victime quittait alors la maison commune pour rejoindre son logement. Quelques instants après, une détonation provenant du domicile du septuagénaire était entendue, et son corps était découvert, en position assise à la table de la cuisine, atteint au niveau de la tête.
Le neveu mis en cause était aperçu par un témoin, venant du domicile de la victime, et portant un fusil.
Certains membres de la tribu se sont alors livrés à des actes de violences sur l’auteur présumé du meurtre, avant l’arrivée de la gendarmerie. Interpellé et placé en garde-à-vue, l'auteur présumé a ensuite été conduit à l'hôpital à la suite des violences subies après son geste.
De ce jeune homme de 20 ans, on sait qu'il a fait plusieurs séjours au centre hospitalier spécialisé de Nouville pour des troubles importants du comportement liés à une schizophrénie.
A ce stade, le mobile du crime n’est pas déterminé, précise le procureur de la République, les témoins entendus n’ayant pas évoqué l’existence de différends entre la victime et son neveu.
"Par ailleurs, écrit Yves Dupas, et sous réserve des investigations en cours et de l’orientation de l’enquête, ce passage à l’acte criminel n’apparait pas lié au conflit inter-clanique intervenu au cours de l’année dernière au sein de la tribu de Tanghène".
