RRB est en mesure de vous confirmer ce midi que l'auteur présumé de cet incendie, qui a été vu pénétrant sur le site, est un habitant du squat de Nouville originaire de Bélep. L'homme, qui a reconnu les faits au cours de sa garde à vue, se serrait montré très critique à l'égard des institutions coutumières et aurait décidé, sous l'empire de l'alcool, de mettre le feu à la case du Sénat.
Interpellé par la police municipale de Nouméa, il a ensuite été auditionné au commissariat central de Nouméa où il se trouve encore actuellement. Il devrait être présenté au parquet dans la journée et probablement mis en examen pour destruction volontaire par incendie.
Quoi qu'il en soit cet acte provoque des réactions d'émotion bien sûr.
Dans un communiqué publié ce matin le haut-commissaire fait également part de son émotion devant la destruction symbolique de ce lieu emblématique, écrit Laurent Prévost, qui a vu se dérouler tant de cérémonies d'accueil pour les visiteurs et les arrivants en Nouvelle Calédonie. Le haut-commissaire qui condamne fermement cet acte qui porte atteinte à une institution coutumière et au-delà à une institution de la Nouvelle-Calédonie.
Tenu informé, le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, apporte son soutien au président du sénat coutumier.
Dans un autre communiqué, l'avenir en confiance condamne avec force cet acte criminel. De la même façon que le mouvement avait dénoncé l'incendie de la bâche tricolore installée pour le 14 juillet sur la façade de l'hôtel de la province sud, l'avenir en confiance écrit apprendre avec consternation la destruction de la case du sénat.
Le mouvement apporte son soutien aux sénateurs coutumiers ainsi qu'aux agents qui travaillent dans l'institution.
