Plus d’une soixantaine de personnes assistait à cette soirée consacrée à la filière chanvre. L’objectif de la soirée était de discuter et de lever le tabou autour de cette plante connue surtout pour sa consommation illicite sous forme de cannabis. Thomas Guarèse, le président de l’association des chanvriers de Nouvelle-Calédonie "souhaite démontrer que depuis des milliers d'années cette plante est utilisée à d'autres escient que celui de la consommer et de la fumer. C'est un enjeu de santé publique, premièrement parce que le cannabis est trop présent chez nos jeunes aujourd'hui. Deuxièmement, car les substances actives du cannabis soulagent des maux et soignent des maladies, ça été très bien dit par le président Emmanuel Macron. Et c'est un enjeu d'autonomie parce qu'aujourd'hui on a bien vu qu'avec le Coronavirus que la Calédonie ne peut pas se permettre de dépendre trop de l'extérieur. L'avantage du chanvre, c'est qu'il nous permet d'avoir de la matière première assez facilement pour faire du plastique ou du biocarburant ou même construire des maisons ou du textile."
L’idée était donc de montrer les possibilités économiques et sociales que peut offrir une filière structurée autour du chanvre dans un territoire où il circule assez librement. "On veut reprendre le contrôle sur cette chose. Aujourd'hui ce sont les trafiquants qui ont la main sur le trafic" regrette Thomas Guarèse. Une chose est sûre pour créer une filière structurée, il faudra en passer impérativement par un changement de la loi !