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La semaine dernière, Harold Martin a été interrogé par les gendarmes, dans le cadre d’une enquête pour "provocation publique à la haine ou à la violence". Il s'en est expliqué ce midi, en direct sur RRB
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Harold Martin affirme d'emblée que c'est le haut-commissaire qui a saisi le procureur pour qu'il soit poursuivi


Il est soupçonné d'avoir commis des provocations à la haine et à la violence en raison de l'origine et de l'ethnie, ce qu'il dément formellement.


En fait, l'ancien maire de Païta est mis en cause pour ses appels à former des contre-barrages, lancés par vidéo et à l'Arène du Sud en décembre dernier.


Harold Martin rappelle pour sa part que jamais la RT1 n'avait été bloquées de cette manière pendant toute une journée sans intervention des forces de l'ordre pour la libérer. 


Il assume son appel vidéo à faire un contre-barrage pour libérer la route, appel relayé devant un millier de personnes à l'Arène du Sud.


Et le lendemain, ils étaient 500 sur le contre-barrage.


Quelques jours après l'audition d'Harold Martin, ce sont plusieurs responsables de l'USUP et de l'ICAN qui sont convoqués par les gendarmes pour violence et dégradations en bande organisée mais Harold Martin ne veut pas croire à un équilibre dans les poursuites.


Le fond de l'affaire, d'après Harold Martin, c'est que le ministre des outremers veut discuter tout seul avec les indépendantistes et qu'il s'est engagé à ce qu'il n'y ait pas de poursuite contre les militants. Si bien que l'ancien maire de Païta ne croit pas vraiment à une sanction à l'encontre de Raphaël Mapou.


Harold Martin qui se dit prêt à appeler de nouveau à des contre-barrages si la situation se reproduisait.


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H Martin revient sur sa convocation