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Si le PDG de Socalait se réjouit de la mise en place d’une protection de marché sur les yaourts car elle permet de soutenir le développement de l’industrie locale, il lance un cri d’alarme : l’encadrement des marges nuit gravement à son activité.
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Henri Calonne, le PDG de Socalait, veux démentir certaines fausses rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux et expliquer aux Calédoniens dans quelle situation se trouve son entreprise.


Cette mise au point intervient pratiquement un mois après la décision du gouvernement d’interdire l’importation de yaourt et d’instaurer une protection de marché en faveur de l’industrie locale. Une mesure qui bénéficie directement aux sociétés du groupe Calonne dont Tennessee Farm et Socalait. Mais son PDG rappelle que seuls 45 types de produits, sur les milliers de produits agroalimentaires vendus en Calédonie, bénéficient d’une protection de marché. Et pour Henry Calonne il en va de la survie et du développement de l’industrie locale, 3ème secteur économique du territoire avec ses 14 .000 emplois. 


Concernant plus précisément le secteur des produits laitiers, Henry Calonne cite l’exemple de Chedlait, qui a fait faillite en 1992, ou encore le retrait de Nestlé faute de rentabilité au regard de l’étroitesse du marché calédonien. A cet égard, il dément les rumeurs selon lesquelles Socalait bénéficie d’une rente de situation. Et Henry Calonne enfonce le clou en dénonçant les conséquences néfastes du contrôle des marges, corolaire de la TGC, sur son activité. 



Aujourd’hui donc, pour limiter la casse autant que possible, Henry Calonne envisage très clairement de fusionner Tennessee Farm, son outil de production, à Socalait, qui assure la distribution. Une restructuration qui permettra au groupe de passer le cap des 12 mois que doit durer le contrôle des marges mais sans toutefois compenser la totalité des pertes qu’il engendre.

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Henri Calonne crie son désarroi