Et selon nos informations, cette procédure pourrait même être engagée dès lundi prochain, une fois que le comité d’entreprise, qui se réunit lundi matin, aura été informé officiellement de la situation.
Situation qui nécessite quelques explications.
En 2018, la nouvelle clinique devait ouvrir avec des revalorisations tarifaires qui lui auraient assuré un fonctionnement pérenne sur le long terme. Mais, en raison des difficultés du Ruamm, le gouvernement a bloqué ces revalorisations.
Après un bras de fer, une solution avait été trouvée et la clinique avait signé un protocole d’accord avec le gouvernement, protocole qui permettait de pallier la non-revalorisation du tarif journalier. Mais c’est l’un des points de ce protocole qui grippe la machine aujourd’hui. En effet, la clinique - comme nous l’avait expliqué Loïc Frétard, le directeur d’exploitation de la clinique en fin d’année dernière - devait renégocier le prêt qu’elle avait contracté avec les organismes payeurs, ce qui lui aurait permis de baisser le loyer qu’elle verse au propriétaire des murs PHP. Il semblerait donc que la renégociation de ce prêt n’ait pas abouti.
La clinique ne peut donc plus faire face à ses dépenses, et si cette mise en cessation de paiement devait se confirmer, elle permettrait à la clinique de geler se dettes, et donc d’honorer son loyer. Pour la suite, le tribunal de commerce devrait mandater un administrateur judiciaire, chargé de régler ce dossier avec les acteurs concerné.
On est là dans le domaine administratif et financier, et en aucun cas le fonctionnement de la clinique et la qualité des soins n’est menacée.