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Dans la nuit du 11 au 12 juillet 2017, ce cargo battant pavillon maltais s'échouait sur le récif Durand au large de Maré.
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A l'origine, une erreur de navigation du capitaine du Kea Trader. Le bateau sortait tout juste d'un chantier naval chinois. Un cargo moderne qui n'aurait pas dû tracer sa route par les récifs qui sont répertoriés sur toutes les cartes. 


Rapidement l'Etat et la Nouvelle Calédonie ont dépollué l'épave et sécurisé la zone. 


Depuis le Kea Trader a été soumis à rudes épreuves. Il a notamment été fouetté par les vagues et deux cyclones (Oma et Gita). Sous l'effet de la houle, il s'est brisé en deux. Les deux parties de l'épave se déplacent sur le récif mais restent assez proches l'une de l'autre. Pour surveiller la dégradation du bateau, une équipe de 100 personnes reste sur zone en permanence. 


Une barge spécifiquement construite en Chine devrait permettre de retirer le Kea Trader du récif. Seulement la Nouvelle Calédonie et l'Etat attendent les conclusions d'une étude environnementale afin de savoir si "le remède ne serait pas pire que le mal". 


De leurs côtés, les entreprises calédoniennes estimaient le chiffre d'affaires des marchés réalisés directement ou indirectement en lien avec les travaux relatifs au Kea Trader à 1 milliard 400 millions de francs. Pour le moment, il n'y a eu presqu'aucune retombée sauf pour les Etablissements Métallurgiques Calédoniens.

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Kea Trader, 2 ans déjà