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Le 12 juillet 2017, le porte conteneur Kea Trader s’échouait sur le Récif Durand au large de l’île de Maré. 3 ans plus tard, la barge chinoise Cali, arrivée le 17 février dernier, n’a toujours pas pu débuter ses travaux de démantèlement de l’épave.
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Cali, le navire, restructuré pour répondre aux exigences de la topographie du récif, a été coupé dans son élan par la pandémie de covid-19. Si la barge a pu rallier le territoire avec une trentaine de membres d’équipage, il lui manque encore du personnel pour procéder au découpage du Kea Trader nous a dit le commandant de la zone maritime, le capitaine de vaisseau Renaud Bondil. "Il faut plus de personnel pour compléter l'équipage puisque la barge est arrivée avec un équipage qui permettait à la barge de venir en Nouvelle Calédonie, maintenant il faut un complément pour avoir les métiers susceptibles de procéder au démantèlement sur place. On est en train de regarder avec les autorités concernées, le Haut-Commissariat et le Gouvernement de Nouvelle Calédonie, comment et dans quelles conditions le personnel étranger peut venir sur le Territoire, mais c'est le même problème que d'autres métiers comme les métiers de la mine donc les opérations reprendront dès que l'équipage sera au nombre nécessaire pour pratiquer un certain nombre d'effet de sécurité avant le feu vert pour que la barge ne quitte la Nouvelle Calédonie. Actuellement ce qui peut être fait sur la barge est en train d'être fait, des opérations de maintenance, de test, de sécurité et la surveillance de l'épave en elle même avec un bateau qui est quasiment en permanence sur le récif Durand à la charge de l'armateur".


Un chantier d’une à deux années qui a donc pris quelques semaines de retard avec la crise sanitaire, mais le programme de démantèlement du Kea Trader continue.

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Kea Trader. Travaux au point mort