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L'Etat prend acte de la décision de Glencore de se retirer du capital de KNS et d'ouvrir une période de transition de 6 mois dans l'attente de l'identification d'un repreneur.
C'est ce que fait savoir le cabinet de Bruno Le Maire qui tenait un poi...
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L'avenir de KNS qui s'inscrit désormais dans une phase de transition après le retrait de Glencore, faute d'un accord financier acceptable. Dans un communiqué le président de KNS, Neil Meadow, annonce que Koniambo Nickel suspend ses opérations "à chaud" dans l'attente de l'identification d'un repreneur.


Le cabinet du ministre de l'économie et des finances rappelle le soutien financier exceptionnel de quelque 24 milliards CFP proposé récemment par l'Etat, mais constate que Glencore a préféré se retirer. L'Etat prend acte de cette décision mais affirme qu'il reste engagé pour trouver une solution à la filière nickel en Nouvelle-Calédonie, une filière stratégique pour le territoire et, également, pour l'approvisionnement en nickel de l'Europe. Le cabinet de Bruno Le Maire est, en revanche, resté extrêmement discret sur la question d'un éventuel repreneur qui est – a-t-il dit – de la responsabilité de KNS.


Il n'a pas voulu se prononcer sur un éventuel veto de l'Etat en cas de repreneur chinois. Il a affirmé, par ailleurs, que les discussions se poursuivaient sur le pacte nickel et sur la situation des deux autres usines, la SLN et Prony Resources.


A noter également des réactions politiques. Dès hier soir, le député de la seconde circonscription appelait à trouver un repreneur au plus vite. Pour Nicolas Metzdorf, la priorité absolue doit être, désormais, la recherche d’un nouvel investisseur, capable de redonner des perspectives, un avenir et un espoir à une usine, qui comme la SLN et Prony Resources, est capitale et stratégique au développement économique et sociale de la Nouvelle-Calédonie.
Le député de la seconde circonscription qui s'engage à être le plus utile possible pour le maintien des emplois et de l’activité économique du Nord.


Réaction également du Rassemblement qui déplore la mise sous cloche de l'usine du Nord au moment où la Nouvelle-Calédonie cherche son avenir.
Il qualifie de "nouvelle accablante" la perte de cet outil de production industriel majeur, symbole du rééquilibrage
Le Rassemblement exhorte l'ensemble des responsables politiques en charge du dossier – prioritairement la Province Nord – à mener un travail approfondi afin qu'un nouvel actionnaire puisse rapidement soutenir l'usine du Nord, en soulignant que l'objectif prioritaire doit être que les milliers d’emplois de Calédoniens, qui dépendent directement de l'usine, des mines ou de la sous-traitance, soient maintenus en Nouvelle-Calédonie.


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KNS : L'Etat prend acte de la décision de Glencore