La direction de KNS indique avoir participé à 5 réunions sur trois jours la semaine dernière avec tous les partenaires du groupe de travail sur l'avenir de la filière nickel. Et en présence de deux représentants de haut rang du groupe Glencore, en l'occurrence Peter Freyberg, responsable des actifs industriels du groupe, et Wayne Ashworth, responsable des actifs industriels du nickel. Malgré cette mobilisation aucun accord n'a été conclu, ce que Neil Meadows dit regretter.
Dans sa note interne, le PDG de KNS précise que les équipes de KNS doivent selon lui se préparer dès maintenant. Car les avancées constatées lors des discussions du groupe de travail n'ont débouché sur aucun financement concret. On sait par ailleurs que Glencore a annoncé son intention de ne plus financer l'usine à compter du 29 février. Dès lors le scénario de la mise en sommeil doit être envisagé.
On sait qu'il existe deux versions de la mise en sommeil. La version dite froide, c'est la solution radicale qui correspond quasiment à une fermeture. Et la mise en sommeil dite chaude, qui permet de redémarrer l'activité rapidement et de maintenir des équipes, donc des emplois sur le site.
On devrait en savoir plus début février, après la réunion du conseil de direction de KNS.
