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Alors que l’on évoque souvent des difficultés financières, chiffres à l’appui, de la SLN et de Vale, parlons de la situation du 3ème opérateur minier de Nouvelle Calédonie : KNS.
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Avec des chiffres qui donnent le tournis. Selon les états financiers déposés par l’industriel, la dette de KNS se monte à la fin de l’année 2018 à mille cent soixante sept milliards de francs, plus d’un billion de francs (1 000 000 000 000). De plus, cette dette génère à elle seule chaque année 51 milliards de francs d’intérêt que doit rembourser l’industriel. Ce qui provoque une difficulté supplémentaire, puisqu’en 2018, KNS a généré un chiffre d’affaire de 39 milliards de francs, c’est-à-dire inférieur au seul montant des intérêts générés par la dette. En gros, l’argent dégagé en 2018 par la production de KNS ne sert même pas à rembourser la dette, mais à peine à couvrir les interêts de la dette.


Un résultat financier qui place aussi la SMSP en difficulté, puisqu’elle détient 51% du capital de KNS. Certes, l’actionnaire minoritaire, Glencore, qui détient 49% de KNS, fournit le plus gros effort financier. Malgré tout, la SMSP accuserait tout de même une dette de 23 milliards de Francs. 


La dette de KNS a donc de quoi impressionner, et inquiéter. Avec un seul des 2 fours en activité, sa production ne devrait pas décoller.  Une partie des intérêts de la dette, la plus importante, est en plus calculée sur la base d’un taux variable, qui peut donc évoluer vers le bas, mais aussi vers le haut et créer une incertitude et un surcout supplémentaire.

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KNS.Plus de 1000 milliards de dette