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Désaccord au sein de la commission paritaire du suivi de la Retraite Cafat. La majorité de ses membres a approuvé une réforme qui prévoit de repousser l’âge de départ à la retraite à 62 ans à l’horizon 2026, contre 60 aujourd’hui.
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Quelles mesures pour pérenniser la Retraite Cafat ? La question a fait débat au sein de la commission paritaire du suivi du régime et elle a même divisé ses membres. Au final, l’USTKE et la CSTC-FO contestent les choix de la majorité des partenaires sociaux.


En l’occurrence, les 3 organisations patronales mais aussi l’USOENC, la Cogetra et l’UT-CFE-CGC qui, au nom d’une gestion responsable, suggèrent notamment de repousser l’âge de départ à la retraite à 62 ans. Cette mesure, certes impopulaire, a fait l’objet de longues discussions entre le MEDEF-NC et les syndicats de salariés qui assurent qu’elle permettra, si elle entre en vigueur, d’assurer la viabilité du régime de retraite Cafat jusqu’en 2050. 


Ces propositions ont été retranscrites dans un courrier qui a été expédié au gouvernement, charge à lui et au congrès de les valider. 


D’accord pour réformer mais pas de cette façon disent la CSTC-FO et l’USTKE qui l’ont publiquement fait savoir, vendredi dernier, dans un communiqué commun. Les deux syndicats estiment que repousser l’âge de départ à la retraite est une solution de « facilité » et ils regrettent que leurs propositions n’aient pas été étudiés par la commission paritaire. 


L’USTKE et la CSTC-FO assurent qu’il s’agit d’un choix de société car repousser l’âge de départ à la retraite, c’est fermer la porte du monde du travail aux jeunes et c’est aller à l’encontre de la tendance actuelle autour des demandes de retraite anticipée. Des points de vue que les syndicats défendront dans la rue à l’occasion d’une marche, le 22 mars prochain.

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L'âge de la retraite en débat