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Au lendemain du passage de la dépression LUCAS, l’heure est désormais au recensement des dégâts matériels et aux opérations de nettoyage. C'est le cas sur l'Anse Vata à Nouméa et route du Mont Mou à Païta. (Photo : ville de Nouméa)
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A Nouméa, la plage de l’Anse Vata a particulièrement souffert du passage de la dépression. Si le trait de côte est très régulièrement abimé, cette fois les dégâts ont été un peu plus importants que d’habitude. Ce sont les secteurs exposés au vent de sud qui ont particulièrement été impactés.


Tout ne sera pas rentré dans l’ordre d’un coup de baguette de magique, mais l’ensemble des services techniques de la ville et de ses prestataires sont à pied d’œuvre depuis la fin des alertes. C’est le cas de la société Chlorophyl qui a été sélectionnée pour être d’astreinte pour répondre aux urgences pendant et après le phénomène météo.


6 équipes de 3 à 4 personnes sont mobilisées sur les différents chantiers. C’était le cas cet après-midi à l’école Marie Courtot au 6ème KM. Des employés de chez Chlorophyl étaient présents pour débiter un acajou du Sénégal qui a été déraciné à cause des vents violents et qui a abimé le grillage qui entoure le terrain de sport de l’école. 



Au total, c’est environ 20 gros arbres qui sont tombés à Nouméa. Il y a notamment eu celui situé à l’angle de la rue de la Victoire et de la place Bir Hakeim, hier matin. A lui tout seul, il représentait 8 tonnes de bois. Philippe Léger, le gérant de la société Chlorophyl explique que ces gros arbres ont été déracinés et non cassés. Les sols étant gorgés d’eau, les vents violents ont réussi a couché les arbres.


Lorsqu’un arbre est abattu après être tombé, la politique de la ville de Nouméa est de replanter. Et Chlorophyl de son côté travaille avec des professionnels des métiers du bois qui revalorise tout ce bois coupé.



A Païta, c’est le secteur du Mont Mou qui a été fortement impacté. Les creeks qui passaient près des habitations se sont transformés en torrent et ont tout emporté sur leur passage. Valérie est pépiniériste, elle a vu une vague déferler dans son jardin et emporter ses plantes et les cochons d’Inde qu’elle élevait.






Le lycée professionnel et hôtelier St Jean 23 a également été touché par la montée des eaux. L’eau a inondé 95% des salles et détruits la clôture qui venait à peine d’être terminée. Aujourd’hui, l’heure était au nettoyage de la boue car la rentrée approche à grand pas. Avec ce coup dur, celle des élèves sera perturbée. En revanche, la rentrée des professeurs est maintenue jeudi prochain.

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L'heure est au nettoyage !