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Il accueille 39 jeunes de 10 à 15 ans depuis le début de l’année. Des enfants qui ont un fort potentiel.
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L’internat provincial de la réussite Henriette Pentecost est une structure qui accueille les élèves du CM2 à la 3ème qui ont de très bons résultats scolaires mais dont l’environnement familial ne leur permet pas de s’élever socialement. Les internes bénéficient de soutien scolaire et participent à de nombreuses sorties et activités culturelles et sportives telles que théâtre, musique ou encore natation et sports collectifs.


Hier, on a en quelque sorte baptisé le bâtiment du nom d’Henriette Pentecost. Un bel hommage pour cette calédonienne qui toute sa vie, aura œuvré pour les enfants du territoire. A l’âge de 15 ans, la fille de Paul Leyraud, maire de Nouméa de 1912 à 1919, tombe sous le charme de l’homme qui deviendra son mari, Edouard Pentecost, et doit arrêter ses études alors qu’elle était la première de sa classe.


Avec son époux, elle ouvre la seule librairie de l'époque à Nouméa, puis bâtira un des groupes économiques les plus importants de Nouvelle-Calédonie, dans les domaines aussi variés que la mode, la concession automobile, l'électroménager ou la mine. Elle ne s’arrêtera de travailler qu’à l’âge de 88 ans, 72 ans plus tard.


A la retraite, Henriette Pentecost consacre son temps et son énergie à l'association de soutien au droit de mourir dans la dignité dont elle sera la présidente d'honneur. Toute sa vie, elle aura été le mécène discret de familles d'élèves internes originaires de la brousse et des îles désireux d'étudier à Nouméa, avec une affection particulière pour les jeunes filles de l'institut Jeanne d'Albret.
Elle a notamment été décorée chevalier de la légion d’honneur en 2001 par Jacques Chirac en présence de Simone Veil.
Henriette Pentecost s’est éteinte en 2017.


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L’internat provincial de la réussite Henriette Pentecost, inauguré hier à Dumbéa