Si aucune solution n'est trouvée après le retrait de NCR, l'usine du Sud fermera à la fin de l'année prévient Antonin Beurrier, le PDG de Vale.
Il annonce avoir le soutien de l'Etat et de la Province sud pour tenter de trouver un repreneur et il indique que le management de l'entreprise a déjà décidé de baisser son salaire pour contribuer à l'effort de reprise. Il propose en effet un plan d'actionnariat salarié destiné à réunir 3 milliards en deux mois, en espérant susciter l'arrivée d’un nouvel opérateur industriel.
Antonin Beurrier demande surtout que cessent les campagnes de déstabilisation et de désinformation qui plombent le dossier et il met en cause un environnement global "pas très accueillant" et "une vraie campagne de déstabilisation orchestrée par des parties extérieures".
Les salariés et les sous-traitants sont en colère affirme le PDG qui relève que le process de l'usine est bon et qu'elle a été bénéficiaire au mois d'août.
Il reste jusqu'à fin octobre pour trouver une option solide et renoncer à la fermeture de l'usine du Sud.