Cette centrale Gadji Energie est la première du genre à voir le jour sur le Territoire après un peu plus d’un an de travaux. Et ce n’est pas un hasard si elle a été installée sur le site de l’ISD de Gadji, un lieu où convergent près de 150.000 tonnes de déchets provenant de l’ensemble du Territoire.
Le principe de cette centrale est simple : les déchets traités sur le site de Gadji émettent du gaz lors de leur traitement. Et c’est ce gaz qui va être aspiré par la centrale pour être redirigé vers un moteur qui va convertir cette énergie mécanique en électricité.
Plus qu’une transition énergétique, ce type de projet s’inscrit dans un plan plus large, celui du PS2R : le plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction du Gouvernement explique Christopher Gygès, membre du Gouvernement en charge notamment de la transition énergétique de la Nouvelle-Calédonie.
Un schéma qui justement mise sur la complémentarité des énergies renouvelables. A la différence des énergies solaires et éoliennes qui permettent de produire de l’électricité lorsque le vent souffle ou lorsque le soleil brille, le biogaz est produit toute l’année rappelle Jean-Gabriel Faget, directeur général d’Enercal.
Gadji Energie permettra de produire 8.000 méga Watt par an d’électricité renouvelable, soit l’équivalent de la consommation de 2.400 foyers calédoniens. L’inauguration de la centrale s’est également faite en présence, notamment, du membre du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Adolphe Digoué, de la maire de Paita, Maryline D’Arcangelo, des coutumiers et des partenaires d’Enercal ayant contribué au projet.