Un otéa bien maitrisé, et un aparima gracieux, c’est ce qui a fait la différence hier soir pour Areihana Mathelon. La jeune calédonienne s’est surpassée pour sa première aux championnats du monde de danse tahitienne. Pour y participer, elle avait, au préalable, remporté le Ori Tahiti Taratoni, le concours de danse local qui s’était déroulé à Païta en août dernier. Après une préparation de plus d’un mois depuis Tahiti, elle a décroché la première place devant des danseuses polynésiennes, mexicaines, japonaises ou même américaines. Hier soir c’est avec une certaine émotion qu’elle a réagi à sa victoire.
Areihana Mathelon devient donc la première calédonienne à obtenir le titre de Ori Tahiti Vahine. Car, si le concours existe depuis 2012, la Calédonie n’y a pas toujours été représentée. Mais la culture polynésienne voyage, au-delà du fenua. Aujourd’hui il existe 21 écoles de danse tahitienne sur le territoire.
Et puis la danse tahitienne, ça n’est pas que pour les femmes, les hommes, les tane, sont presque aussi nombreux que les Vahine à participer chaque année. Trois calédoniens et une calédonienne se sont également hissés sur le podium, lors du Ori Tahiti Nui. Il s’agit de Sébastien Haapuea, de Teiva Vahine, et de Tevai Clavel . Nani Dahlan est arrivée deuxième dans la catégorie "Hina Vahine".