La principale revendication de cette mobilisation : le maintien du gel du corps électoral. Sur place, la tension est palpable, mais le mouvement reste encadré par un dispositif des forces de l’ordre, même si la circulation est momentanément perturbée avec la présence de pneus et d'encombrants sur une partie de la chaussée. La police nationale est déployée sur le secteur, tandis que les manifestants veulent faire entendre leur message. Ils demandent à ce que le ministre de l'intérieur et des outremers, Gérald Darmanin, fasse "machine arrière" sur le processus engagé qui pourrait conduire au dégel du corps électoral, sinon quoi "on ne garantira pas la paix ici, ça va être un retour à 84" selon la CCAT.
Les militants indépendantistes indiquent qu’ils souhaitent maintenir leur position, sur le rond-point de Montravel, jusqu’à nouvel ordre de leurs leaders, et selon les suites également du mouvement d’Agissons Solidaires, qui, selon eux, n'a jamais été délogé des ronds-points de Ducos depuis la semaine dernière.
