Dans un communiqué, la Fédé tient à remercier chaleureusement l'ensemble des grévistes pour leur mobilisation et elle revient sur le contenu du protocole de fin de conflit. La Fédé souligne que, pour la première fois, l'engagement d'un calendrier de revalorisation, même soumis à l'aboutissement de travaux, apparaît dans un protocole d'accord avec une revalorisation de 1% au mois de juillet sans jour de carence. Elle revendique, également, un accord cadre qui oblige à sortir du périmètre Fonction Publique pour aller chercher des recettes nouvelles et une maîtrise des dépenses publiques pour la Nouvelle-Calédonie.
Pour la Fédé, il ne faut certainement pas minimiser l'importance de la signature de cet accord car l'obtention de 1% de revalorisation dès juillet avec le report de l'étude du jour de carence représentent une avancée majeure. Elle estime que cet accord cadre permettra à l'intersyndicale d'élargir son champ d'action et d’y être force de proposition.
Le sens des responsabilités
La Fédé qui, dans un autre communiqué (voir ci-dessous), tient à répondre au PALIKA qui affirmait, hier, que le bras de fer avec les pouvoirs publics ne peut être "entendable" en raison de la situation financière difficile que traversent l’ensemble des collectivités. La Fédé s’insurge de ces propos et dénonce cet ostracisme insupportable envers la défense des intérêts des agents publics. Elle estime que le PALIKA devrait avoir un peu d’humilité quand il fustige le sens des responsabilités des syndicats et elle rappelle que les élus, dont ceux du PALIKA tardent à voter des mesures de redressement du RUAMM. La Fédé ajoute que le PALIKA vient de se distinguer en reportant une nouvelle fois une étape emblématique de la réforme fiscale tant attendue et que, dans ces dossiers, les syndicats soutiennent le gouvernement, tandis que les élus y compris ceux du PALIKA lui savonnent la planche. La Fédé qui réclame le respect pour son action, invite les élus à plus d’humilité.
