Après l’intervention des pompiers de Nouméa pour éteindre les flammes, la police nationale continue ses investigations. La piste criminelle est privilégiée. Les témoignages recueillis devraient mener les enquêteurs sur une piste sérieuse mais à l’heure actuelle, personne n’a été arrêté.
Pour l’instant, aucun élément ne permet de relier l’incendie à la suspicion de cambriolage qui se serait produit juste avant. Un trou avait été repéré dans le placo du vestiaire des employés, situé à l’arrière du bâtiment. L’enquête avance rapidement. D’après nos informations, nous devrions connaître les circonstances du sinistre dans les prochaines heures.
Pour rappel, lundi soir vers 20h, les pompiers de Nouméa ont reçu une cinquantaine d’appels de riverains, les alertant de la présence de fumées importantes provenant de la boulangerie. Quelques minutes plus tard, les soldats du feu entraient dans le bâtiment pour rechercher les potentielles victimes. Heureusement, il n’y avait personne, même à l’étage. L’intervention pour éteindre les flammes a enfin pu commencer. Une opération délicate dans ce type d’établissement puisque la farine peut provoquer une explosion et les fours sont alimentés par du gazole. Ici, une cuve de 1000 litres a été retrouvée. _"I_l y a effectivement deux risques particuliers sur les boulangeries, plus le gaz pour la pâtisserie", selon le capitaine Depardon, des pompiers de Nouméa.
Munis de leurs combinaisons thermiques, les pompiers ont lutté avec les flammes pendant 2h30 puis la température est enfin redescendue en dessous de 40°C. 2 vigilants ont été déposés près du snack pour surveiller la cuve de carburant. Quelques heures plus tard, les pompiers ont été rappelés ; le feu avait repris dans le laboratoire, malgré l’abondance d’eau stagnante sur le carrelage. Les pompiers se sont alors interrogés sur la cause de ce nouveau départ de feu. Un expert est venu sur les lieux pour constater les incendies, hier vers midi.
L’établissement devrait rester clôt longtemps. Les machines sont HS et tout est à refaire. Alors que les propriétaires rencontreront l’assurance aujourd’hui, les employés, eux, seront vraisemblablement au chômage technique.
