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Le destin de la SLN va se jouer dans les mois qui viennent. C'est le sentiment qui domine après la longue séance de discussions qui a commencé tôt ce matin à Doniambo.
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Après une première réunion avec les cadres de l'entreprise, la PDG du groupe Eramet, Christel Bories, qui est arrivée lundi sur le territoire, a longuement rencontré les syndicats de la SLN. Pas de commentaire de sa part à la sortie de la réunion, si ce n'est une confirmation. La situation est tendue.


A la sortie de cette réunion c'est le directeur général de la SLN Guillaume Vershaeve qui s'est exprimé. Pour confirmer à son tour que la situation de la SLN est jugée critique. Parmi les charges qui pèsent considérablement sur les résultats de la SLN il y a le prix de l'électricité qui est passé de 4F à 22F du kilowatt. D'où l'idée de réduire tous les coûts pour se concentrer uniquement sur la production. Pour autant il faudra aussi résoudre les difficultés de trésorerie de l'entreprise puisque la dernière partie du prêt de l'Etat a été consommée. Il va donc falloir discuter avec les actionnaires de la SLN reconnait Guillaume Verschaeve.



Du côté des syndicats la réunion de ce matin a été jugée plutôt constructive, même si les salariés ne se sentent pas complètement rassurés souligne Elvis Macé, porte-parole de l'intersyndicale.


Et de son côté la PDG du groupe Eramet Christel Bories repart demain de Nouvelle Calédonie. Auparavant, elle aura assisté comme chaque année au conseil d'administration de la SLN qui se tient ce soir mais ne devrait pas faire l'objet d'annonces majeures. Mais de l'avis de chacun les semaines qui viennent seront cruciales pour l'avenir de l'entreprise.

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La SLN dans une phase critique