Dans une lettre ouverte aux consommateurs publiée hier, l'IVNC souligne que la crise sanitaire qui touche la viande porcine en Chine a provoqué un report de la consommation sur les autres catégories de viande, Un phénomène qui n'est pas sans conséquence sur le territoire, précise l'IVNC, puisque les prix de la viande importée devraient augmenter en moyenne de 25% au 1er février prochain.
Guy Monvoisin, le président de l'IVNC explique que la cause de cette augmentation du prix de la viande est due à la peste porcine qui touche l'Afrique, l'Asie et la Chine. Des milliers des porcs d'élevage ont dû être abattu. La Chine qui a besoin de viande, se fournit donc dans d'autres pays que sont l'Australie et la Nouvelle-Zélande et par effet boomerang, affirme Guy Monvoisin, les prix mondiaux de la viande augmentent. Des pays qui fournissent aussi la Nouvelle-Calédonie et "donc l’OCEF a été obligée d’augmenter ses prix" car, toujours selon le président de l'IVNC, "on était dans une situation où il aurait fallu que les collectivités publiques, notamment la Nouvelle-Calédonie, subventionnent la viande importée."
L'interprofession viande rappelle que le cheptel calédonien ne permet que de couvrir en partie la consommation locale. Et que ces évènements renforcent la nécessité de soutenir la production locale et l'élevage calédonien.
« La souveraineté alimentaire est importante pour un petit territoire comme le nôtre. L’OCEF qui importe cette viande, a du mal aujourd’hui à se positionner sur les marchés » ajoute Guy Monvoisin. « C’est même une évidence et c’est une obligation aujourd’hui de soutenir des productions locales. ».
Et d'après les chiffres de l'IVNC ce sont les produits carnés de grande consommation qui seront le plus impactés par la hausse.