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Les habitants du Nord pourraient se voir supprimer plusieurs prestations médicales. Le CHN envisage de fermer certains services à partir du 1er septembre.
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La dette de l’hôpital du nord ne cesse de se creuser pour atteindre aujourd’hui 5,2 milliards de francs. La direction évoque un déficit structurel lié à la non rémunération d’une partie de son activité par la CAFAT. Dans une lettre d’information au personnel rendu public, l’établissement indique que la situation continue de s’aggraver. L'an dernier les urgences avaient failli fermer. La dette au fournisseur représente 1 milliard 600 millions, les dettes d’exploitation à un peu moins d’un milliard et le non-paiement de la part patronale des charges sociales depuis trois ans à 2milliards 7. Résultat : l’hôpital du nord paye ses fournisseurs avec de nombreux mois de retard. Il est donc difficile de s’approvisionner… ceux qui acceptent encore de travailler localement ou en métropole avec le CHN gonfle leur prix face aux risques de non-paiement.
Le CHN ne peut pas, non plus, renouveler ses équipements qui sont bientôt obsolètes.


C’est donc pour alarmer les autorités compétentes que le CHN a décidé de stopper une partie de son activité au 1er septembre si aucune solution d’urgence n’est trouvé d’ici là. Ça concerne : les chimiothérapies, les consultations médicales, les examens de biologie en externe tout comme la radiologie.


De son côté, la fédé incite les institutions à apporter de la trésorerie en urgence au CHN et à mettre en place la réforme du RUAMM afin de garantir la pérennité des soins dans le nord. Aujourd’hui, la situation est critique pour les populations selon Nicolas Labenski, le secrétaire général du SFAO Santé social.


La direction du CHN et la fédé ont donc alarmé, chacun, de leur côté, les autorités et attendent maintenant des réponses rapides du gouvernement

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Le CHN au bord de la rupture !