Une nouvelle affaire de dispute conjugale qui tourne au drame. Vendredi, une femme est décédée des suites de ses blessures, au Médipole de Koutio. Son concubin a été mis en examen et placé en détention. Aujourd’hui, le collectif « femmes en colère » dénonce ce nouveau drame.
Plus d’une cinquantaine de personne réunies, et surtout une émotion très forte ce matin, avec des prises de paroles qui auront duré près de 2h. La dernière tragédie survenue jeudi, dans un logement de l’Anse Vata, et qui a fait une victime : une métropolitaine d’une trentaine d’année, morte à la suite d’une violente dispute conjugale. De nombreuses personnes ont participé à ce rassemblement aujourd’hui, devant le palais de Justice.
Des femmes et des hommes présentes, une bonne partie de la matinée, devant les grilles du tribunal, pour échanger, avec beaucoup d’émotion, à propos de ce sujet : représentants coutumiers, membres d’associations, notamment le président de la Ligue des droits de l’homme, ou encore Virginie Ruffenach, cheffe du groupe Avenir en confiance au congrès et vice-présidente du Rassemblement, qui s’est elle-même exprimée, après avoir entendu des participants indignées, ou en colère, et en attente de réponses des institutions.
Concernant le drame de l’Anse Vata, la victime est donc décédée hier matin, après une dispute survenue mercredi. Sa tête aurait heurté un coin de table, et elle avait été évacuée vers le CHT en état de mort cérébrale.
Son compagnon avait d’abord été placé en garde à vue, et il avait refusé de répondre à la plupart des questions, et notamment prétendu avoir trouvé sa compagne dans cet état en arrivant à son domicile. Mais les recherches de la police scientifique avaient permis de relever de nombreuses contradictions dans ses déclarations. Le couple métropolitain et ses enfants, âgés de 5 et 7 ans, vivaient depuis près d’un an sur le territoire et devaient quitter la Calédonie dans 10 jours. L’auteur présumé des coups a été mis en examen et placé en détention provisoire pour homicide sur conjoint.
