L'organisation patronale dénonce la réglementation outrancière de notre économie et le danger qu'elle fait peser sur l'avenir. Sans parler du secteur du nickel qui est selon le Medef le navire amiral de l'économie calédonienne et qui se porte très mal. L'organisation patronale n'a pas de mots assez durs pour condamner l'augmentation exponentielle de la dépense publique ces dernières années, et le manque de concertation avec l'exécutif qui selon le Medef n'écoute pas les chefs d'entreprise.
Pour le Medef il est donc indispensable de remettre l'entreprise au cœur du modèle économique calédonien en lui laissant plus de liberté. Car l'accumulation de réglementations a rendu les investisseurs et les entrepreneurs frileux.
Ce que demandent les chefs d'entreprise, c'est donc avant tout de la lisibilité et de la stabilité. Et bien sûr une politique née de véritables concertations. En attendant, le patronat calédonien va discuter avec l'ensemble des candidats aux élections provinciales pour tenter de les convaincre d'une nécessité : établir une politique économique claire, et clairement plus libérale.