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Hier, 1.300 personnes selon la police et plus de 2.000 selon les organisateurs, ont défilé dans les rues de Nouméa pour demander une revalorisation du point d’indice dans la fonction publique territoriale.
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L’intersyndicale demande toujours une hausse de 3,5%, équivalente à celle obtenue l’année dernière par les fonctionnaires d’Etat. Une augmentation de salaire que l’intersyndicale a proposé d’étaler sur deux exercices budgétaires en 2023 et 2024. Vaimua Muliava, membre du gouvernement en charge de la fonction publique, a reçu une délégation de grévistes durant plus de 2h hier midi. Il reconnait à l’heure actuelle une iniquité de traitement entre les agents des deux fonctions publiques. Toutefois, selon les chiffres du gouvernement, cette revalorisation de 3,5% représenterait un coût de 3,7 milliards de francs pour l’ensemble des employeurs publics et aurait un impact de 650 millions sur la CLR. Pour Vaimua Muliava, le gouvernement ne peut pas, à l’heure actuelle, accéder à la demande des syndicats.


L’intersyndicale a fait une contreproposition, qui consiste à décaler la revalorisation, mais elle ne change en rien sur le fond : ils réclament toujours la revalorisation du point d’indice, mais ils sont prêts à la décaler dans le temps nous a expliqué l’un des porte-parole de l’Intersyndicale Christophe Coulson.


La rencontre entre les représentants syndicaux et le président du gouvernement aura donc lieu en début de semaine prochaine. Louis Mapou est actuellement à Fidji, où il participe au forum des iles du Pacifique, en compagnie d’Adolphe Digoué.

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Le gouvernement dit « non » à l’intersyndicale