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Face à la succession de crises sur le territoire et à l’heure des discussions sur l’avenir institutionnel, le gouvernement affiche sa collégialité sur les questions économiques et fiscales.
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Tous les membres du 17eme gouvernement étaient présents ou excusés ce matin face à la presse. Une union affichée alors qu’il y a deux mois les 4 membres du gouvernement, Loyalistes et Rassemblement, claquaient la porte d’une réunion hebdomadaire estimant que Louis Mapou avait mis fin à la collégialité par ses méthodes. Un épisode qualifié aujourd’hui d’utile car il aura permis de mettre en place un dialogue honnête et transparents entre les membres et de repartir sur de bonnes bases…


Un contexte qui oblige


L’exécutif fait le parallèle entre la situation actuelle et la crise sanitaire… où il était urgent d’agir et d’aller dans le même sens pour le bien des populations. Pour Louis Mapou, il faut aujourd’hui réviser l’ensemble du modèle de la Nouvelle Calédonie et cette dimension économique et sociale doit s’inscrire dans le cadre de la nouvelle organisation institutionnelle. Le président du 17eme gouvernement s’appuie sur toutes les grandes réunions qui ont lieu ces dernières années dans ce domaine : le forum Perspective, la conférence sur les salaires ou encore les assises de la fonction publique. Toutes les propositions ont été compilées et elles seront maintenant discutées lors d’une conférence économique et sociale le 30 mai prochain. Autour de la table, le gouvernement conviera les autres institutions et les membres de la société civile.
Les membres du gouvernement ont travaillé à des propositions autour de 4 axes : le soutien à la consommation et au pouvoir d’achat, le soutien à l’investissement, le soutien à la trésorerie des entreprises et le maintien des compétences et de l’emploi.
Cette conférence du 30 mai pourrait déboucher sur une nouvelle conférence sur la transformation de l’économie calédonienne au deuxième semestre.

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Le gouvernement présente son plan de relance de l’économie… ou plutôt sa méthode