Depuis dimanche soir, et surtout depuis ce matin 4 heures, les barrages d’émeutiers et les explosions, notamment au pont des Erudits, ont empêché toute arrivée par voie terrestre de soignants au Médipôle. Les personnels médical et paramédical étaient transportés ces dernières semaines par navettes Arc-en-Ciel - ce qui n’a pas pu être possible aujourd'hui. 35 soignants ont donc été amenés à l’établissement de soins par voie maritime. Mais la relève n’a pu être complète.
Le docteur Thierry de Greslan, président de la commission médicale du CHT, estime qu’il s’agit d’une catastrophe, tant du point de vue des effectifs, que de la qualité des soins à apporter aux patients
Les équipes du Médipôle n’ont, pour le moment, pas de visibilité sur l’éventuelle sécurisation des routes autour de leur établissement de soins pour demain. La même navette maritime doit donc amener encore des soignants. Des médecins sans patients puisque, les ambulanciers n’ont pas non plus pu accéder au Médipôle aujourd'hui.