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"Le pacte nickel doit être signé avant la fin du mois de mars et il ne peut plus être modifié". Le ministre de l'économie et des finances s'exprimait hier en audio conférence, face à la presse, et il a été très clair. (Photo : archive)
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C'est Bruno Le Maire, lui-même, qui a pris la parole pour défendre le pacte nickel. Le ministre a d'abord rappelé les graves difficultés de la filière en Nouvelle-Calédonie, une filière stratégique pour la Nouvelle-Calédonie et qui peut le devenir pour l'approvisionnement de l'Europe. Il affirme que l'Etat est totalement et massivement mobilisé pour la filière nickel en Nouvelle-Calédonie et il propose de la réinventer grâce au pacte nickel qu'il a proposé il y a plusieurs mois.


Le ministre de l'économie et des finances rappelle les principes de base. "Les usines doivent être rentables. L'exploitation à perte est inconcevable. Et elles doivent être contrôlées par des industriels. Toute nationalisation est une illusion."
C'est dans ce cadre que Bruno Le Maire revendique la proposition d'un pacte nickel qui, dit-il, "répond parfaitement aux objectifs".
"Il est solide, il est crédible et c'est la seule voie pour redresser la filière nickel" déclare le ministre qui ajoute que ce pacte est équitable parce qu'il répartit les responsabilités entre l'Etat, les opérateurs et les collectivités.


Il précise aussi que ce pacte a été longuement négocié, pendant des mois, avec les collectivités calédoniennes. "Il est rédigé et il doit être signé tel quel."
Au passage, Bruno Le Maire se réjouit que le président du gouvernement ait décidé de soumettre le pacte nickel au congrès. "C'est un acte de responsabilité que je salue", dit-il.


Pas question pour autant de déroger à la règle. "Il n'est pas question de modifier le pacte nickel dont il faut préserver les équilibres et il n'est pas question de reporter sa signature parce qu'il y a urgence."
"Soit on se rassemble et l'avenir du nickel est assuré conclut Bruno Le Maire. Soit on se divise et ce sera très difficile."


Après cette prise de parole, la balle est désormais dans le camp des élus qui, le 28 mars, doivent habiliter le président du gouvernement à le signer.

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Le pacte nickel doit être signé avant fin mars selon Bruno Le Maire