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Le président de ponant Jean Emmanuel Sauvé a écrit à la direction des affaires maritimes, le courrier envoyé le 7 février dernier a été rendu public hier.
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Jean Emmanuel Sauvé a expliqué que ce type d’expédition organisé dans le cadre d’une politique de développement durable ambitieuse est la spécialité de PONANT depuis plus de 25 ans. Sur le cas des Chesterfield, il indique que force est de constater que les difficultés demeurent et que tous les intervenants n’adhèrent pas à ce projet, ce qu’ils regrettent évidemment sans le dire explicitement, mais il cite toutefois un cas similaire ou la compagnie PONANT a été autorisée à effectuer des touchers sur l’île d’ALDABRA, classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO dans l’océan Indien. A ce titre explique Jean Emmanuel Sauvé, "nous avons participé au nettoyage de la pollution par des matières plastiques dans l’intégralité de l’archipel. C’est ce type d’actions que nous voulions réalisées aux Chesterfield". A l’annonce de cette possible escale, les associations environnementales étaient montées aux créneaux à l’image d’EPLP qui avait même lancé une pétition et qui considère que le retrait de PONANT des Chesterfield est une victoire. La position du gouvernement est plus ambiguë. Il soutenait le projet de croisière dans un premier temps et cette escale aux Chesterfield et il a changé de position.


Reste à savoir maintenant si la compagnie va faire une nouvelle demande d’escale aux Chesterfield pour une croisière future, le président de la compagnie laisse la porte ouverte puisqu’il termine son courrier en espérant que dans les années futures, la compagnie pourra faire rayonner comme il le mérite ce site remarquable tout en le préservant. Un mot enfin de la position de Calédonie Ensemble plutôt favorable dans un premier temps au sujet d’escale et qui estimait hier soir, par communiqué que la décision de la compagnie PONANT est sage.

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Le Ponant renonce aux Chesterfield