L’ASEE et la FELP sont sur une nouvelle voie. On le sait, depuis plusieurs années, leur situation financière n’a cessé de se dégrader jusqu’à leur placement en redressement judiciaire fin 2017. Une situation d’autant plus critique que les effectifs au sein de leurs établissements respectifs étaient, eux aussi, en chute libre… Une spirale infernale qu’il était temps d’enrayer et c’est le sens d’un protocole signé ce midi entre le président du gouvernement et les présidents des conseils d’administration des 2 enseignements privés. Celui-ci intègre la mise en œuvre du plan de redressement mis en place par le tribunal mixte de commerce.
Durant la période de redressement judiciaire qui court jusqu’à 10 ans, le gouvernement s’engage donc à accompagner l’ASEE et la FELP et notamment en apportant l’expertise des directions de la NC. C’est donc une nouvelle période qui s’ouvre pour les 2 enseignements privés ; une période d’espoir souligne le président du conseil d’administration de l’ASEE, Dominique Lawi.
Des efforts et des sacrifices que devra aussi consentir la FELP pour redorer son blason auprès des parents d’élèves et enrayer la diminution des effectifs. Ce n’est qu’à ce prix que ces 2 institutions continueront d’exister insiste Raymond Nénou-Pwataho, le président du conseil d’administration de la FELP.
Et pour assurer la mise œuvre du plan de redressement et du protocole d’accompagnement, la direction de la FELP et de l’ASEE sera assurée par une seule et même personne ; en l’occurrence, Isabelle Le Moal qui a été nommée par le gouvernement.
Rappelons pour finir que l’ASEE scolarise 2400 enfants dans 2 lycées, 7 collèges et une trentaine d’écoles. 700 enfants sont inscrits dans le 2 collèges et 16 écoles primaires de la FELP.
