Les infirmiers à domicile ne prenaient plus de nouveau patient depuis le 7 mars. Ce qui a impacté les autres structures médicales comme le Médipole et les dispensaires. Selon le syndicat, une dizaine de patient ont été refusé par les infirmières tous les jours sur la Grande Terre et les Iles. "On a été pris en otage" reconnait François Delboy, vice-président du SIAD qui explique pourquoi le syndicat a mis fin à son mouvement. "Le gouvernement actuel comme le précédent a refusé de prendre en compte nos demande. On a refusé les soins pour se montrer, et ça a marché sur l’hôpital. Il y a eu une surcharge. Le problème c’est qu’ils ont fait pâtir nos collègues hospitaliers en les rappelant sur leurs congés, leur repos sans obligatoirement les payer. Finalement ils ont encore tapé sur les soignants et il fallait que ça s’arrête. Tout le monde finalement en pâtissait. Le seul côté positif c’est qu’on nous a remarqué grâce aux actions militantes".
François Delboy et la présidente du SIAD Laure Favreau seront tout de même reçus mercredi par la commission santé du Congrès. Un rendez-vous prévu depuis 2 mois. Au-delà des augmentations des frais de déplacements, le SIAD demande à être consulté pour toutes les modifications du système de santé calédonien.
Le SIAD demande la revalorisation de 100F des frais de déplacements. Des actions coup de poing pourraient à nouveau être organisées dans les prochains jours.