Image
Thématiques
Contenu structuré

Dès la première semaine des émeutes, au cœur d'une insurrection d'une grande intensité et face à des destructions massives qui ont notamment valu à la Nouvelle Calédonie de perdre 30 % de sa capacité de production, l'Etat est intervenu très tôt. Avec d'abord un certain nombre d'urgences en faveur des collectivités,  des services publics, des entreprises et des salariés a rappelé David Litvan.

Une aide financière très importante donc qui se décline sous forme de subventions, ou d'avances remboursables, mais il a fallu trouver des écritures comptables et nul ne sait à ce stade comment ces avances ou ces prêts seront considérés par la suite. Toujours est-il que ces aides doivent nécessairement s'accompagner de réformes dont le territoire a besoin depuis longtemps, même si l'Etat ne pose pas de conditions, affirme Stanislas Alfonsi.

Une volonté de réforme qui a mis en lumière deux initiatives locales en matière de réformes. Le plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction, le PSRR préparé par le gouvernement de la Nouvelle Calédonie, et le plan quinquennal voté par le congrès. L'une est structurée, l'autre un peu moins estime le secrétaire-général.

Avec la dernière tranche d'aide de l'Etat de 13 milliards validée hier par le congrès l'aide totale se monte donc à 50 milliards de francs depuis le 13 mai. Et cette aide va se poursuivre sans attendre la conclusion d'un éventuel accord politique sur l'avenir institutionnel souligne Stanislas Alfonsi.

La priorité de l'Etat est donc de chercher à identifier les besoins de la Nouvelle Calédonie en matière de financement pour la totalité de l'année 2025. Il faudra ensuite trouver le moyen de les inscrire dans le projet de loi de finances qui doit être soumis à l'assemblée nationale avant la fin de l'année.

Sous titre
L'Etat va continuer à accompagner la Nouvelle Calédonie pour sauver son économie. Le bilan des aides financières mises en place par l'Etat depuis le 13 mai se monte à 50 milliards de francs…