Un mouvement qui s'installe peu à peu et s'organise pour durer avec aujourd'hui de nombreux camions présents sur les ronds-points stratégiques. Aucune entrave à la circulation mais les rouleurs empêchent toute livraison des stations-services. Depuis hier ils ont laissé passer le carburant avion et celui destiné aux services sanitaires. Ils ont également permis le ravitaillement des bateaux de la compagnie maritime des îles. Mais rien d'autre même si on sait que les pétroliers sont en rendez-vous en ce moment même avec la Dimenc et les services du haut-commissariat pour mettre au point des réquisitions de carburant pour les services essentiels tels que les forces de l'ordre ou les services de secours. Ce matin les rouleurs semblent déterminés à obtenir une baisse du prix du gasoil et l'exonération de taxes sur les pièces détachées. Et le président du syndicat Christophe Ramadi confirme n'avoir eu aucun contact avec le gouvernement.
Depuis ce matin la situation s'est rapidement dégradée. A l'heure qu'il est il n'y a quasiment plus de carburants à Nouméa et dans l'agglomération. Situation un peu moins problématique dans le Nord par exemple à Koné où Raymonde Avril gère la station Shell.
Ce midi 50% du réseau de stations-service du territoire est à sec. Si rien ne bouge cet après-midi la situation pourrait se compliquer en fin journée pour de nombreux professionnels comme les taxis ou les société de livraison et de locations de voitures.
