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48h après le terrible crash qui a coûté la vie à 4 personnes à Lifou, une enquête très délicate a commencé. Les questions qui se posent sont nombreuses et la priorité est donnée à l'identification formelle des victimes.
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Sur place, l’émotion et le choc sont palpables chez les habitants.


Les investigations s’annoncent compliquées pour les enquêteurs. Selon les premiers témoignages recueillis sur place, l'avion de tourisme, un Mooney M20 J a chuté quasiment verticalement. La violence du choc a été telle que la queue de l'appareil a été retrouvée au niveau du moteur. C'est donc un travail particulièrement délicat qui a commencé au milieu des débris - où la priorité est de reconstituer les corps des quatre victimes. Des spécialistes de la section de recherche de la gendarmerie aérienne basée à Issy-les-Moulineaux sont arrivés sur place, ce matin. Seuls des prélèvements ADN, comparés à des échantillons ante mortem pourront confirmer l'identité des victimes. Ce sont les enquêteurs du BEA, le Bureau Enquête et Accidents du ministère des transports qui devront quant à eux déterminer les circonstances du drame.


Comme l’ensemble de la population, Julia Milie, résidente sur Lifou est bouleversée depuis cet accident, rare, survenu ce week-end. Surprise par ce vol de nuit effectué au-dessus de Lifou, cette dernière témoigne.


De son côté Air Calédonie, qui a souhaité être au plus proche de ses équipes, en particulier, ceux qui côtoyaient les victimes a ouvert une cellule psychologique. En parallèle, la compagnie aérienne doit désormais faire face à des problèmes d’effectif comme nous l’explique Samuel Hnepeune, le président directeur général de la compagnie.


Air Calédonie a, également, dû faire face à de nombreuses perturbations ce week-end, mais tout devrait rentrer dans l’ordre dans la journée.

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LIFOU. Des habitants bouleversés