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La délibération qui autorise le président du gouvernement à signer le pacte nickel n'a pas été examinée ni votée hier par les élus du congrès. La commission plénière n'ayant pas achevé ses travaux le texte ne pouvait juridiquement être validé en s...
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C'est Louis Mapou qui avait demandé l'aval du congrès avant de signer le pacte nickel, ce qu'il n'était absolument pas obligé de faire.
Mais dès que le texte a été appelé en séance, une motion préjudicielle, visant à renvoyer le texte en commission, a été défendue par Philippe Michel pour Calédonie ensemble. Une motion signée également par les groupes UC-FLNKS et nationalistes, le groupe UNI et l’éveil océanien. Cette motion reprend tous les arguments du parti de Philippe Gomès, qui est farouchement opposé à la signature du pacte. Il met notamment en cause l'absence d’engagements précis de la part des actionnaires des trois usines, ou encore la part financière trop importante que doit assumer la Nouvelle Calédonie dans le subventionnement de l’énergie.



Le président du gouvernement qui a ajouté que les préoccupations des élus pouvaient être jointes au document final, comme l'avait signalé, hier midi, le haut-commissaire Louis Le Franc, qui est intervenu en direct dans nos studios pour appeler également à la signature de ce pacte. Finalement la délibération n'a pas été votée et c'est donc le gouvernement qui réuni en collégialité mercredi prochain, autorisera le président Louis Mapou à signer le pacte nickel.


Dans un communiqué, les groupes Loyaliste et Rassemblement déplorent que 13.288 familles soient en sursis en raison du report du pacte nickel


"Le pacte nickel est la seule solution à même de sauver notre industrie minière, qui traverse actuellement la pire crise de son histoire, écrivent les Loyalistes et le Rassemblement qui indiquent que, sans le soutien financier de 100 milliards de francs promis par l’État et les efforts managériaux et techniques qu’il implique, KNS et la SLN sont condamnés à mort et que Prony aura les plus grandes difficultés à trouver un repreneur."



Les groupes Loyalistes et Rassemblement dénoncent "l’attitude irresponsable de Calédonie ensemble qui, dans sa stratégie de la terre brûlée, fait peser des risques inconsidérés sur les Calédoniens et sur notre économie."


"Combien de temps allons-nous encore attendre avant de réagir ?" Interrogent Les groupes Loyalistes et Rassemblement qui rappellent que "nos usines de nickel perdent 102 milliards de francs par an et que l’une d’elle a déjà été mise en sommeil, condamnant des centaines de personnes au chômage."


Ils affirment que "la signature du pacte nickel ne peut pas être l’otage des discussions institutionnelles, et encore moins le prétexte à des luttes politiciennes mais qu'il s’agit désormais d’agir de manière pragmatique, en responsabilité, pour sauver nos usines et les emplois qu’elles font vivre."


À ce titre, "les groupes Loyalistes et Rassemblement saluent l’attitude et les propos du Président du gouvernement, Louis Mapou, qui fait enfin preuve de responsabilité en appelant ouvertement à l’autoriser à signer le pacte nickel."


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Louis Mapou annonce qu'il va signer le pacte nickel !