L'UPM décide de suspendre sa participation au fonctionnement du FLNKS jusqu'au prochain congrès du parti qui est prévu les 9 et 10 novembre à Poum.
Cette décision fait suite, bien sûr, au pseudo congrès du FLNKS qui s'est tenu fin août à Koumac, en l'absence du PALIKA et de l'UPM.
Dans un communiqué, publié à l'issue de son comité central, l'UPM tient à réaffirmer sa fidélité à la symbolique de la poignée de main de Matignon et à la nécessité d'une clarification stratégique au sein du FLNKS, pour parvenir à la souveraineté de notre pays.
Elle indique qu'elle ne se reconnait pas dans les actions commises depuis le 13 mai, et qui sont responsables de l'effondrement socio-économique du pays.
L'UPM demande aussi la mise en œuvre de conditions nécessaires à la tenue d'un débat serein et apaisé sur le fonctionnement du FLNKS.
Elle constate en effet la qualification en congrès du FLNKS de ce rassemblement du 30 août malgré l'absence de deux de ses composantes majeures et la nomination à sa tête du président de la CCAT/Union calédonienne, responsable des évènements survenus depuis le 13 mai.
Pour ces différentes raisons, l'UPM décide de suspendre sa participation au fonctionnement du FLNKS jusqu'à son prochain congrès prévu les 9 et 10 novembre prochain à Poum nous a confirmé son président, Victor Tutugoro
Cela signifie que l'UPM ne prendra pas en charge l'animation du bureau politique du FLNKS, qu'elle devait assurer à partir de la fin du mois de septembre.
On peut penser que le PALIKA ne voudra pas non plus assumer cette charge. Le fonctionnement du FLNKS va donc reposer uniquement sur l'UC et le RDO à moins qu'ils ne veuillent y associer les petits partis et syndicats qu'ils ont intégrés lors du congrès controversé de Koumac.
L'UPM, de son côté, rappelle qu'elle siège en formation UNI avec le PALIKA et que c'est dans cette configuration qu'elle participera à d'éventuelles discussions en attendant son congrès des 9 et 10 novembre à Poum